L’avocat spécialisé en droit du travail est un professionnel spécialement formé au droit du travail. Il traite les litiges entre salariés (ou anciens salariés) et employeurs, assiste les salariés dans les litiges avec les entreprises, ou conseille et assiste les entreprises. Quelle que soit la « partie » assistée (salarié ou entreprise), le juriste en droit du travail doit se tenir au courant de l’évolution du droit du travail.
Que fait l’avocat en droit du travail ?
L’avocat en droit du travail assiste les salariés ou les employeurs en cas de désaccord entre eux sur des questions financières, sur le code de conduite à suivre dans l’entreprise, ou sur l’établissement ou la cessation d’une relation de travail (même si elle a déjà pris fin). Dans chaque situation, c’est tout à fait possible de bénéficier d’un service personnalisé et des réponses rapides à toutes questions, comme ce que propose le cabinet d’avocat en droit du travail dans le 78, à 43 Boulevard de la Reine – 78000 VERSAILLES. Ainsi, le cabinet vous propose de vous conseiller et de vous accompagner dans les affaires liées à votre contrat de travail et dans les affaires de licenciement. En grande partie, les juristes en droit du travail interviennent dans les cas suivants :
- Licenciement d’un employé ;
- Licenciements collectifs ;
- Transfert d’une entreprise ;
- Contrats de travail ;
- Sécurité du travail et prévention des accidents ;
- Contrats de travail ;
- Accidents du travail ;
- Travail non déclaré.
Quand faut-il consulter un avocat en droit du travail ?
Dans tous les cas énumérés dans la section précédente, et immédiatement. En matière de conflits du travail, le choix du moment est primordial. Il importe de consulter un avocat en droit du travail le plus tôt possible. Par exemple, un salarié peut contester un licenciement abusif dans les 60 jours suivant la réception de la notification de licenciement. Il lui suffit d’envoyer la notification à l’employeur. Si l’employé n’intente pas d’action en justice ou ne tente pas de médiation ou d’arbitrage dans les 180 jours qui suivent, la contestation du licenciement est nulle et non avenue.
Dans ce dernier cas, si l’employeur refuse de procéder à l’amiable ou ne parvient pas à un accord, l’employé doit intenter une action en justice dans les 60 jours suivant le refus ou l’absence d’accord. Cette procédure stricte ne s’applique pas seulement aux licenciements contestés, mais est également obligatoire dans de nombreuses autres situations. Par exemple, lorsqu’un employé cherche à contester un licenciement par l’employeur dans le cadre d’une relation de coopération ou de projet en cours, ou en cas de transfert d’un employé.
Conflits du travail : quelles sont les options prévues ?
Avant de saisir les tribunaux, votre avocat en droit du travail vous conseillera de résoudre le litige à l’amiable, en optant d’abord pour la médiation, si possible, afin d’éviter les délais et les frais d’une procédure judiciaire.
La médiation
Les travailleurs peuvent entamer une tentative de médiation au niveau administratif ou syndical. Dans les deux cas, l’avocat spécialisé en droit du travail aidera le salarié à choisir un forum de médiation, et à rassembler les documents nécessaires, notamment :
- Une lettre de licenciement ;
- Les fiches de paie ;
- Documents relatifs à la relation de travail.
L’arbitrage
L’arbitrage est une procédure de résolution des conflits alternative à la procédure judiciaire, dans laquelle les parties soumettent leur décision à un tiers impartial. Selon le code du travail, les employés et les employeurs peuvent convenir que la commission de conciliation de la direction générale du travail compétente résoudra le litige. Si les parties ne parviennent pas à un accord, le bureau de conciliation peut procéder à une médiation pendant ou après la conciliation. L’arbitrage peut également avoir lieu au bureau du syndicat.
Les tribunaux
Si l’employeur refuse la médiation ou l’arbitrage, ou si les parties ne parviennent pas à un accord, le litige est porté devant les tribunaux. Dans ce cas, c’est le tribunal ordinaire, agissant en tant que seul juge du travail, qui rend une décision. Ainsi, en première instance, c’est un juge unique (juge monocratique) qui rend la décision, mais en appel, c’est la Cour d’appel (chambre du travail) qui rend la décision.